Dans un pays où l’entière totalité de la population vit sans une image claire du lendemain, l’imposition d’un esprit entrepreneurial est faite par l’instinct de survie.
En défilant d’un bout à l’autre dans la ville de Kinshasa, l’on observe à perte de vue des marchands à la sauvette, des parasols et des coopérants un peu partout, le manque d’emploi a créer des entrepreneurs improvisés un peu partout… Aucun facteur de sélection ; ni l’âge, ni l’origine, tout le monde au boulots. Le slogan est « Mabe kaka koyiba ».
La ville de Kinshasa est aussi reconnue pour son grand taux alphabétisation par rapport aux autres Province, les universités regorgent donc plus d’un dixième des millions d’étudiants au total, ces milliers des jeunes sont perdus entre ndombolo, culture, football et avenir incertain.
Aujourd’hui l’urgence est palpable sur le marché de l’emploi et des tout nouveaux métiers voient le jour : du shooter au au jeune dit: « bana mitraille » recycleur des métaux. La jeunesse s’alarme sur le défi et s’organise peu à peu toute seule. L’étudiant quand à lui évolue timidement sur le secteur car dit-il: « trop occupé ». L’initiative BMBC vient créer la fierté de l’étudiant d’appartenir à cette classe éveillée qui voient les virages de demain.
Honnêtement, BMBC apporte une plus value dans le contexte congolais actuel de chômage et d’incertitude. L’étudiant sais où mettre les pieds et sais qu’il peut à nouveau rêver d’un avenir meilleur. Pourquoi ?
Eh bien, c’est simple, le business est un univers très concurrentiel dans lequel les partenariats et le réseautages font des rois. De plus, il est mondialement connu qu’un entrepreneur est un éternel apprenti et c’est cet environnement d’apprentissage que veut forger BMBC.
À la question de savoir si BMBC est une entreprise viables sur une optique de développement nationale, on répondrais par une autre question: œuvrer pour un développement durable sur le long terme est il une entreprise fiable ? La réponse elle est claire…